vendredi 29 août 2008

Mon dépliant




Merci à ma maman, Fatima, pour le magnifique travail d'édition, de mise en page et de graphisme.
Merci à mon frère, Deba, pour les photos.
Merci aussi à mon papa, Michel, qui pousse tout le monde à prendre cette expo très au sérieux.
Merci à Lina Kahula, mon amie chérie, qui a su à travers son poème, trouver les bon mots pour exprimer ce que je ressens.

J'expose


Venez nombreux!!!

mardi 26 août 2008

vendredi 22 août 2008

Le parcours


Sans Titre, huile s/ toile, 100x40

Fragments ou structures corrodés par le temps, éléments urbains, objets de la vie courante… autant de choses devant lesquelles on passe sans pour autant les voir. Pourtant, elles font souvent l'objet de mes recherches artistiques, dont le but est de provoquer un choc esthétique. A travers mon regard personnel et ma façon de travailler la matière, je souhaite que le spectateur soit saisi par l'objet représenté, remarquant sa particularité, sa beauté.

Dans mes recherches, cependant, un thème est resté inexploité: les paysages. Aussi, ai-je décidé de tenter cette expérience en développant une série de toiles axées principalement sur ce thème. C'est tout naturellement que mon choix s'est porté sur la Belgique car, d'une part, ses paysages étant plus que connus de ses habitants, elle constitue un défi intéressant à relever sur le plan esthétique. Et d'autre part, cette remise en question de mon œuvre s'est produite en même temps que la nécessité de partager mon vécu et ma vision de la Belgique. Le spectateur pourra ainsi redécouvrir son pays à travers le regard d'une artiste brésilienne.

Réconciliation

Ô Brasil,
La boue de tes pluies diluviennes
Fait mon odeur, mon épiderme.
Ô ma mère,
J'aime tes monts de beauté
Et le creux de tes courbes
Où je puise mon génie,
L'élixir de qui je suis.
Tes enfants ont en eux
Le feu de la vie
Celui qui compatit.
Mon déchirant exil
Qui coupait le cordon
A meurtri ta matrice
Qui me couvait d'amour
Saudade, tout simplement saudade

S'installe la léthargie
L'ombre de moi-même.
Tu m'amoindris grise lumière,
Terre étrangère, rayons éphémères.
Pâle figure à côté de ma mère
Tes lignes raides me peinent
Et tes saisons ont mauvais caractère
Tes hivers éteignent le jour
Font les instants trop courts.
Tu abats sur mes yeux
Un sommeil d'ennui,
Ma fougue s'étiole
Insoutenable obligation
De vivre ce que je ne consens
Saudade toujours saudade

Le temps mon ami,
Changeait mon regard
Sur un lieu, sur autrui.
Certes beaucoup de gris
Oui, mais il se décline
Et colore en nuances
Ces grands combats du ciel
Des masses nuageuses
Que viennent transpercer
Des faisceaux de soleil
Venus frapper le sol.
Malgré mes refus, vents
Pluies et infinies étendues
Sont revenus, tenaces,
Laissant aux horizons
Le soin de me séduire!

Ô Plat Pays, quelle pugnacité!
Je t'avais méjugé
Héritage de mon père!
Je me réconcilie.

Lina Kahula
 
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